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mise à jour : 03/10/07
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HISTORIQUE (4)

suite historique

 

Délibération du 6 septembre 1854:

Le conseil, considérant que la notification de cette transaction pourrait servir de motif pour refuser la concession de 300 francs de rente annuelle et perpétuelle demandée dans sa délibération du 18 juin dernier pour ... etc

Ce n'est plus seulement 300 francs, c'est 1.000 francs que le maire réclame et on ne ratifiera la transaction qu'à la condition expresse que la somme de 1.000 francs demandée par Monsieur le maire dans son acceptation provisoire, sera accordé à la commune d'Antignac et sera payée annuellement et à perpétuité pour la construction d'une maison de charité au bourg d'Antignac.

Les sieurs Brun et Chaudière ont protesté contre cette demande des autres membres.

Mais poursuivons, le 20 juillet 1857 cette transaction eut eu lieu entre les héritiers et légataires de Madame Duthu et Monsieur l'abbé Noël. Elle fut reçue par maître Boissel, notaire parisien. Elle est très longue, nous n'avons pu la relever en entier, mais on décide que la section du Muradès touchera 120.000 francs et les intérêts échus.

Après cette transaction, il y eut une poussée de l'affaire : Monsieur Noël écrira lettres sur lettres à son sujet, le préfet écrira au ministre : Monsieur le curé de Chaillot a d'excellentes intentions, mais son zèle est d'une impatience qui dépasse la mesure.

De son côté l'évêque du diocèse, Monseigneur de Pompignac par lettre du 25 septembre 1857 écrit au préfet pour lui demander communication du dossier. " Le dossier, dit sa grandeur ne retournera pas au ministère sans qu'il soit accompagné de mon avis personnel, le legs étant dans sa nature et dans son objet du domaine religieux, ne serait être agrée sans mon concours épiscopal. "

Au mois de novembre de cette même année 1857 le comité consultatif de l'arrondissement de Mauriac fut réuni de nouveau. Il dressa un long exposé de l'affaire et ensuite il répondit : " Le comité consultatif est d'avis que la transaction notariée du 20 juillet 1857 est avantageuse à la section de la Monselie, que le représentant de cette section y a soigneusement stipulé ses intérêts et que l'autorité supérieure peut et doit lui donner son approbation. De même l'administration civile doit surveiller l'emploi des fonds dont il s'agit. Cette seconde réponse était d'une gravité exceptionnelle : elle mettait le legs dans les caisses de l'état où il est encore aujourd'hui.

Les trois avocats composant ce comité étaient Messieurs Robert Ernest Bonnefous, Maurice Delalo, Rougier remplissait les fonctions de sous-préfet, et sur sa demande aurait été exclu du cabinet par le préfet d'Arnoux. L'administration ne pouvait pas l'agréer.

Le conseil municipal d'Antignac revint à la rescousse.