Anciennes
églises dans la paroisse
La tradition rapporte
qu'au chevet de l'église actuelle, dans le champ de Noël, il y a
un tronçon de muraille qui serait un reste de l'église commencée
par la Marquise de Bourbon-Malauze.
Au château de Murat la Rabbe, il
y a les ruines de l'ancienne chapelle seigneuriale, il manque la
toiture, et le mur du côté sud est menacé d'une destruction
prochaine.
Dans la maison Sabatier
Broquin, au village de Lauzeral, existe une chapelle familiale avec
ornements et autel, mais depuis plusieurs années on n'y a pas
célébré la sainte messe, faute d'avoir fait renouveler la feuille
de communion.
L'église
actuelle
L'église actuelle n'est
pas ancienne. Commencée en 1852 sur les instances et avec les dons
de Monsieur Jean-François Noël curé de saint Pierre de Chaillot
à Paris, les habitants du Muradès y allèrent de leurs travaux et
de leur argent. En 1854,
après le legs de Madame veuve Duthu les
choses se firent plus vite...
En effet, elle fut
ouverte au culte d'une façon officielle le 1er
juillet 1857, date de prise de
possession du premier chapelain.
Cette église de style
roman a une seule nef avec deux chapelles formant une croix. Elle
mesure 24 m de longueur, la largeur totale de la nef et des
chapelles est de 15 m, la largeur de la nef seule est de 8,50 m. La
nef est éclairée par quatre croisées, 2 de chaque côté avec des
vitraux. La hauteur des croisées et de 2,30 m, la largeur 0,80 m.
Le chœur est éclairée par trois baies avec vitraux : celui du
milieu porte en médaillon le bon pasteur avec un agneau sur ses
épaules. On lit au fond : don de Monsieur Noël fondateur de
l'église ; celui de droite porte en médaillon sainte Catherine
appuyée sur sa chaise poumon tenant d'une main une épée et de
l'autre une palme. Sur le vitrail de gauche, se trouve Sainte
Marguerite également dans un médaillon avec une palme à la main
droite et à la gauche un glaive.
Au-dessus de chaque
chapelle et sur le chœur sont les deux sacristies, l'une, celle de
droite, servant de sacristie habituelle, et l'autre sert à loger le
matériel funèbre ; comme elle a une cheminée, elle pourrait
servir de salle d'œuvres.
Les dépenses totales de
la construction de l'église ont dû s'élever à peine à 20.000
francs. Le matériel de l'église, autel, chaire, confessionnaux,
garnitures, etc..., a coûté 7500 francs.
Parmi les familles
bienfaitrices de l'église, nous remarquons en premier lieu la
famille Noël du bourg, qui a donné généreusement le terrain
nécessaire à la construction. Vient ensuite Monsieur l'Abbé Noël
et sa digne héritière, Madame Antoine Broquin née Virginie
Sabatier de Lauzeral. Les autres familles de la paroisse ne semblent
pas devoir rentrer en ligne de compte à titre de bienfaitrices.
Mais nous devons ajouter au risque de nous répéter que c'est
grâce aux legs de Madame Duthu que doit être attribué la plus
grande part.
|