Les
écoles
Dans une vieille délibération du 15
août 1717 des habitants de la paroisse de Vignonet, il est
question d'un projet d'ouverture d'école au village de Pouzadoux ;
sans suite.
À l'époque de la révolution, on
concéda à Vignonet, la création d'une maison d'école pour le
Muradès et Chastel-Marlhac.
En 1855
à la Monselie, il y eut une école
privée tenue par Madame veuve Veysseres de Pouzadou. Et vers cette
même époque, une école libre de garçons est tenue par Monsieur
Malbec de la Monselie, dont la réputation de bon instituteur amena
des élèves du canton et du canton voisin. L'une et l'autre école
devinrent communales en 1881.
Aujourd'hui, nous avons une école de
garçons et une école de fille ; la population scolaire, pendant
l'hiver compte environ de 60 à 70 enfants ; pendant l'été, ce
chiffre baisse sensiblement. Nous devons une mention spéciale à
Madame Bourgeade, qui depuis trente ans exerce dans la paroisse sa
profession d'institutrice avec les meilleurs sentiments de vie et de
pratique religieuse, malgré l'opposition malveillante dont elle est
l'objet. Ses élèves d'ailleurs semblent tirer un excellent profit
de ses bonnes leçons.
Les instituteurs sauf Monsieur
Malbec, qui était franchement catholique, ne méritent aucune
mention dans notre paroisse, ils furent tous des neutres sinon des
sectaires. Il y eut même un sadique sieur Fiat...
Usages
locaux
Il ne semble pas qu'il n'y ait rien
de particulier. Les croyances populaires semblent assez orthodoxes,
mais elles sont plus le résultat de la tradition que de la
conviction.
Au sujet des funérailles, il y a un
usage qui tend à disparaître ; le jour de l'enterrement, dans la
maison du défunt on pratique l'abstinence. Les baptêmes sont
facilement retardés avec le prétexte toujours mis en avant qu'il
faille attendre le parrain ou la marraine, qu'il faut laisser la
mère guérir, etc..
Quant aux mariages ici comme ailleurs
dans notre pays, on a la déplorable habitude de venir très tard
vers midi. Ensuite la fête continue toute la soirée, et une partie
de la journée du lendemain. Les invitations s'étendent aux
parents, aux amis, aux voisins, c'est tout le village qui est en
fête.
Superstitions : Nous avons maintes
fois remarqué, celles-ci. S'il y a un enterrement un jour de
mariage, les nouveaux époux ne seront pas heureux. En voici une
autre, le père ne doit pas assister au baptême de son enfant, et
à plus forte raison il ne doit pas signer avec le parrain et la
marraine son acte de baptême.
Les jeunes filles qui assistent à un
mariage sont très heureuses de pouvoir signer à la sacristie,
c'est comme une espèce de porte-bonheur, elles se marieront dans
l'année.
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