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mise à jour : 03/10/07
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DESCRIPTIF (7)

suite descriptif

 

Les écoles

Dans une vieille délibération du 15 août 1717 des habitants de la paroisse de Vignonet, il est question d'un projet d'ouverture d'école au village de Pouzadoux ; sans suite.

À l'époque de la révolution, on concéda à Vignonet, la création d'une maison d'école pour le Muradès et Chastel-Marlhac.

En 1855 à la Monselie, il y eut une école privée tenue par Madame veuve Veysseres de Pouzadou. Et vers cette même époque, une école libre de garçons est tenue par Monsieur Malbec de la Monselie, dont la réputation de bon instituteur amena des élèves du canton et du canton voisin. L'une et l'autre école devinrent communales en 1881.

Aujourd'hui, nous avons une école de garçons et une école de fille ; la population scolaire, pendant l'hiver compte environ de 60 à 70 enfants ; pendant l'été, ce chiffre baisse sensiblement. Nous devons une mention spéciale à Madame Bourgeade, qui depuis trente ans exerce dans la paroisse sa profession d'institutrice avec les meilleurs sentiments de vie et de pratique religieuse, malgré l'opposition malveillante dont elle est l'objet. Ses élèves d'ailleurs semblent tirer un excellent profit de ses bonnes leçons.

Les instituteurs sauf Monsieur Malbec, qui était franchement catholique, ne méritent aucune mention dans notre paroisse, ils furent tous des neutres sinon des sectaires. Il y eut même un sadique sieur Fiat...

Usages locaux

Il ne semble pas qu'il n'y ait rien de particulier. Les croyances populaires semblent assez orthodoxes, mais elles sont plus le résultat de la tradition que de la conviction.

Au sujet des funérailles, il y a un usage qui tend à disparaître ; le jour de l'enterrement, dans la maison du défunt on pratique l'abstinence. Les baptêmes sont facilement retardés avec le prétexte toujours mis en avant qu'il faille attendre le parrain ou la marraine, qu'il faut laisser la mère guérir, etc..

Quant aux mariages ici comme ailleurs dans notre pays, on a la déplorable habitude de venir très tard vers midi. Ensuite la fête continue toute la soirée, et une partie de la journée du lendemain. Les invitations s'étendent aux parents, aux amis, aux voisins, c'est tout le village qui est en fête.

Superstitions : Nous avons maintes fois remarqué, celles-ci. S'il y a un enterrement un jour de mariage, les nouveaux époux ne seront pas heureux. En voici une autre, le père ne doit pas assister au baptême de son enfant, et à plus forte raison il ne doit pas signer avec le parrain et la marraine son acte de baptême.

Les jeunes filles qui assistent à un mariage sont très heureuses de pouvoir signer à la sacristie, c'est comme une espèce de porte-bonheur, elles se marieront dans l'année.