Fondations
jusqu'à la loi de séparation
1°) Fondation première, temporaire.
Par son testament en date du 13
août 1859 Monsieur Jean-François Noël, fondateur de la
paroisse, donne une rente de 40 francs pour vingt messes fondées.
Cette fondation, approuvée par décret du 21
août 1866 devaient cesser à la
mort de celui qui eut en servait les fonds.
2°) Fondation perpétuelle
Par testament en date du 29
mars 1861, Mercier Antoine de
Fossanges donne la somme de 1.649,75 francs produisant un intérêt
annuel de 55 francs pour messes fondées et services funèbres.
Cette fondation fut approuvée par décret du 14 mars 1865 et volé
par la loi de séparation du 9 octobre 1905.
3°) 200 et 100 francs.
Charges
Toutes ces charges incombaient à
l'église de la Monselie, son conseil de fabrique en réglait
l'administration. Jusqu'en 1893, il en
rendait compte à l'évêque et au préfet, jusqu'à la loi de
séparation. Au sujet de la situation financière, recettes et
dépenses de la fabrique aux diverses époques, ce fut toujours une
situation de misère, comme il apparaît d'après le tableau des
budgets et des comptes.
Jusqu'en 1885,
ces 100 francs furent versés annuellement à Monsieur le curé de
la Monselie. À cette époque le paiement fut suspendu, et pendant
plusieurs années, le curé fut privé de cette somme. Enfin, de
guerre lasse le pasteur intenta un procès à la commune, et dans un
jugement rendu par le Tribunal de Mauriac le
22 mars 1893, il est dit : "
le tribunal vidant son délibéré, qui le ministère
public..."
Patrons
de la paroisse
C'est Saint Jean Baptiste, il est
aussi le titulaire de l'église. On en célèbre la fête le
dimanche qui suit le 24 juin.
Le maître autel n'a pas de vocable
spécial ; celui de la chapelle ouest, s'appelle l'autel de
Saint-Jean, ou l'autel du sacré chœur. Celui de la chapelle est,
s'appelle l'autel de la Sainte Vierge.
Le vocable du sacré chœur pour la
chapelle ouest n'a pas été substitué à celui de Saint-Jean de
Baptiste, mais selon les circonstances on dit indifféremment l'un
ou l'autre.
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